LA LOW TECH, C'EST PAS QUE POUR LES AUSTRALOPITHÈQUES 😊
Nous avons visité lors d'un rapide passage à Paris, une exposition à propos des Low Tech.
La Low Tech ? Le contraire de High Tech, tout simplement, c'est-à-dire des objets possibles à confectionner et à réparer par soi-même.
DES MOTIVATIONS DIVERSES
DES EXEMPLES SUINTANTS LE SWAG
Tout d'abord, connaissez-vous le lombricompost ? [Un compost avec des vers de terre] Nous en avons déjà testé un. Il convient très bien aux petits jardins ou aux appartements. En intérieur, il peut cependant survenir des petits problèmes de cohabitation. En effet, parfois des moucherons s'installent et cela peut en rebuter plus d'un. Mais voilà, nous avons découvert LA solution à tous ces problèmes : nous avons nommé le Bokashi !
Son principe : obtenir un engrais riche grâce des champignons et des bactéries qui fermentent les matières organiques. Avec ce procédé, ni moucherons (le contenant est fermé hermétiquement), ni tri à effectuer (les champi mangent de tout contrairement aux lombrics). Il est possible d'acheter ces souches de micro-organismes sur internet. De plus, sa fabrication est facile et peu onéreuse. Le tuto est ici pour les intéressés. 😉
Une autre invention qui nous plaît et que vous connaissez peut-être : la machine à vél'eau. Celle-ci est composée d'une machine à laver (celle-ci peut être HS) dont le tambour est relié à un pédalier de vélo. Ce DIY n'est pas trop difficile à réaliser, mais ce sera un coup de main à prendre dans son utilisation.
On commence par mettre ses vêtements dans la machine, puis on ajoute sa lessive et l'équivalent d'un ou deux arrosoirs d'eau chaude (selon la capacité de votre machine et le niveau de saleté de vos affaires). Ensuite, se succéderont deux phases de pédalage, le lavage et le rinçage, qui dureront chacune entre 15 et 30 minutes. À la fin du lavage, il faudra vidanger et remettre de l'eau propre. Enfin, pour essorer, vous devrez pédaler rapidement pendant 10 minutes en laissant évacuer l'eau pour essorer. Et voilà, votre linge est propre !
L'inconvénient que nous pouvons reprocher à cette installation est son utilisation systématique à l'extérieur. Pour moi, son utilisation serait plus pérenne si on pouvait pédaler à l'abri des intempéries.
Petit aparté : si vous choisissez comme emplacement l'intérieur de votre maison. Gardez la machine en entière (et non juste le tambour) pour éviter que votre habitat devienne une pataugeoire. De plus, sans pompe électrique, l'évacuation de l'eau se fera par gravité lors de l'essorage. C'est pourquoi, il faudra mettre votre machine plus haute que votre sortie d'eau. Vous pourrez alors gérer son ouverture grâce à une valve.
Théoriquement, ce dernier paragraphe est exact mais nous vous confirmerons tout ça lorsque nous l'aurons testé 😀
Cette low-tech peut se combiner avec un chauffe-eau solaire. Ainsi vous chaufferez votre eau de façon autonome (et gratuitement 🤑) été et hiver !
CHEZ ALINE ET CARSTEN
Ce mois-ci, nous avons été accueillis en workaway (notre tout premier workaway !) par des personnes ayant fait des low-techs leur vie quotidienne.
Pour commencer, les toilettes sèches sont présentes à l'intérieur de la maison ainsi qu'un recueille pipi (pour les filles, un pisse-debout est à disposition 😉). Le seau des toilettes ira au compost (🤓 attendre 2 ans avant utilisation) et l'urine sera arrosé dans le jardin car riche en azote.
Pour se chauffer, un feu est allumé une fois par jour dans un poêle de masse. En effet, une flambée est suffisante pour chauffer les matériaux denses qui le constituent. Ceux-ci restitutions la chaleur accumulée pour une durée allant jusqu'à plus de 24h. Nous trouvons ce système impressionnant car très économique en bois.
Carsten et Aline n'ont pas de frigo, juste une pièce non chauffée qui sert pour stocker les légumes et autres. Afin d'entretenir davantage de fraîcheur, les produits laitiers sont entreposés dans un zeer pot [2 pots en terre mis l'un dans l'autre avec du sable mouillé disposé entre les deux].
Nous avons aussi découvert sur internet une installation intéressante pour conserver ses légumes et produits frais suivant s'ils apprécient l'obscurité, la fraîcheur ou préfèrent être gardé dans du sable.
De même, des alternatives existent pour éviter que son beurre (💛) rancisse. Le beurre salé dure déjà plus longtemps (grâce à la propriété de conservation du sel). Il existe aussi le beurrier breton (ou à eau) qui garde le beurre hors de la lumière et de l'air.
Au final, ici, le beurre est doux (💔), la pièce n'est pas froide et il est gardé dans un beurrier standard. Pourtant, à aucun moment nous n'avons trouvé de goût anormal à celui-ci (à par son absence de sel). Essayez pour voir 😼
DES MOTIVATIONS DIVERSES
Nous pouvons trouver plein d'idées et d'inventions différentes chez les concepteurs et utilisateurs des Low Tech, selon les motivations de chacun. Les atouts et les motivations des Low Tech sont multiples, et nous pouvons les rassembler en plusieurs catégories :
Il peut y avoir une motivation écologique. D'une part, les matériaux utilisés sont souvent de récupération, et d'autre part, les inventions permettent notamment la réduction de l'utilisation de ressources (ex : eau, électricité), ou bien leur recyclage (ex : compost). D'autre part, les appareils seront conçu pour être peu consommateurs voire utilisateurs d'énergies renouvelables, ce qui représente aussi un aspect économique.
Nous pouvons également citer le plaisir et même le pouvoir de faire soi-même. Les Low Tech sont un vecteur de savoir-faire et de pouvoir d'agir. Ainsi, apprendre ou réapprendre à fabriquer des objets du quotidien, développer son ingéniosité pour adapter l'objet à son usage, sont des capacités d'émancipation intéressantes. Si l'on poursuit dans cette voie, nous pouvons penser à une démarche pour lutter et s'extraire de l'obsolescence programmée, et également y lier les idées de la simplicité volontaire et de la décroissance.
Ces différentes motivations peuvent se confondre dans un concept philosophique qui nous tient particulièrement à cœur. Il s'agit de la convivialité, concept créé par Ivan Illich, philosophe et penseur de l'écologie politique... mais ça nous vous en parlerons dans un prochain article ;)
Après la théorie, la pratique ! L'exposition que nous avons vue à Paris est le fruit d'une expédition autour du monde pour découvrir et partager les Low tech. Un équipage navigue à bord d'un catamaran (le Nomade des Mers) et fait escale dans plusieurs pays pour y rencontrer des concepteurs et des porteurs d'initiatives de toutes origines. Un site web a récemment été créé pour rassembler toutes les Low Tech découvertes lors de ce voyage. Il prend la forme d'un wiki, c'est à dire qu'il est collaboratif. Les inventions sont pour la plupart accompagnées d'un tutoriel détaillé pour permettre à tous de les reproduire.
Dans notre voyage et nos rencontres, nous aussi nous avons croisé ou entendu parler de nombreuses de Low Tech. Nous allons donc vous présenter plusieurs Low tech qui nous semblent très intéressantes. Celles-ci sont plutôt simples à réaliser et n'engagent que peu d'argent.
Son principe : obtenir un engrais riche grâce des champignons et des bactéries qui fermentent les matières organiques. Avec ce procédé, ni moucherons (le contenant est fermé hermétiquement), ni tri à effectuer (les champi mangent de tout contrairement aux lombrics). Il est possible d'acheter ces souches de micro-organismes sur internet. De plus, sa fabrication est facile et peu onéreuse. Le tuto est ici pour les intéressés. 😉
On commence par mettre ses vêtements dans la machine, puis on ajoute sa lessive et l'équivalent d'un ou deux arrosoirs d'eau chaude (selon la capacité de votre machine et le niveau de saleté de vos affaires). Ensuite, se succéderont deux phases de pédalage, le lavage et le rinçage, qui dureront chacune entre 15 et 30 minutes. À la fin du lavage, il faudra vidanger et remettre de l'eau propre. Enfin, pour essorer, vous devrez pédaler rapidement pendant 10 minutes en laissant évacuer l'eau pour essorer. Et voilà, votre linge est propre !
L'inconvénient que nous pouvons reprocher à cette installation est son utilisation systématique à l'extérieur. Pour moi, son utilisation serait plus pérenne si on pouvait pédaler à l'abri des intempéries.
Petit aparté : si vous choisissez comme emplacement l'intérieur de votre maison. Gardez la machine en entière (et non juste le tambour) pour éviter que votre habitat devienne une pataugeoire. De plus, sans pompe électrique, l'évacuation de l'eau se fera par gravité lors de l'essorage. C'est pourquoi, il faudra mettre votre machine plus haute que votre sortie d'eau. Vous pourrez alors gérer son ouverture grâce à une valve.
Théoriquement, ce dernier paragraphe est exact mais nous vous confirmerons tout ça lorsque nous l'aurons testé 😀
La troisième low-tech que nous voulons vous présenter est le chauffe-eau à bois [tuto ici]. Ce procédé est peut-être plus pour ceux qui n'ont pas peur du bricolage et de faire des soudures étanches (mais croyez-nous, ça en vaut le coût ! 🤓). Le montage consiste à relier un poêle à bois à un chauffe-eau (il peut être hors-service, seul son étanchéité compte). Ce raccordement d'eau s'effectue par le biais d'un tube de cuivre qui viendra s'enrouler autour du tuyaux de fumée du poêle.
Sur le schéma, nous avons rajouté une vanne de purge. En cas d'une mise à l'arrêt, cela évitera que l'eau du tube se transforme en vapeur et le fasse éclater (si les deux autres vannes sont fermées), ou qu'il y ai des projections d'eau brûlante (si une des vannes est ouverte).
En outre, si vous choisissez un poêle avec four intégré, vous pourrez cuisiner avec la même énergie. Nous sommes personnellement conquis par ce détail. 😻Cette low-tech peut se combiner avec un chauffe-eau solaire. Ainsi vous chaufferez votre eau de façon autonome (et gratuitement 🤑) été et hiver !
CHEZ ALINE ET CARSTEN
Pour commencer, les toilettes sèches sont présentes à l'intérieur de la maison ainsi qu'un recueille pipi (pour les filles, un pisse-debout est à disposition 😉). Le seau des toilettes ira au compost (🤓 attendre 2 ans avant utilisation) et l'urine sera arrosé dans le jardin car riche en azote.
Carsten et Aline n'ont pas de frigo, juste une pièce non chauffée qui sert pour stocker les légumes et autres. Afin d'entretenir davantage de fraîcheur, les produits laitiers sont entreposés dans un zeer pot [2 pots en terre mis l'un dans l'autre avec du sable mouillé disposé entre les deux].
Nous avons aussi découvert sur internet une installation intéressante pour conserver ses légumes et produits frais suivant s'ils apprécient l'obscurité, la fraîcheur ou préfèrent être gardé dans du sable.
Au final, ici, le beurre est doux (💔), la pièce n'est pas froide et il est gardé dans un beurrier standard. Pourtant, à aucun moment nous n'avons trouvé de goût anormal à celui-ci (à par son absence de sel). Essayez pour voir 😼
Le sujet des Low Tech nous a vraiment passionné et nous avons hâte de pouvoir en mettre en œuvre !
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/SOURCES/
IVAN Illich, La convivialité, Paris, Seuil, 1973
Le wiki du Low Tech Lab
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IVAN Illich, La convivialité, Paris, Seuil, 1973
Le wiki du Low Tech Lab
- Merci à mon papa pour son avis de bricoleur expert sur les schémas (Laetitia) -
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